La Teste

La superposition du plan napoléonien (1830 env.) permet d'imaginer qu'au Nord des rues des Prés salés, Henri d'Ornon (partie) et de l'Yser, se trouvait les eaux du Bassin aux marées hautes. L'encoche de la place Jean Jaurès a été préservée. La construction de la digue de la voie ferrée et celle de l'Avenue du Général Leclerc ont permis de protéger ces quartiers. Plus au Sud, l'église était éloignée de 500 m env. de l'ancien "bord de plage".

En bas à gauche, l'amalgame de maisons rouges constituant un quartier assez restreint, à cette époque de Louis-Philippe et de La Fayette, se trouvait en corps des rues Brémontier et du Maréchal Foch d'aujourd'hui.

Le port a été ainsi réalisé dans l'emprise des prés salés et vaseys de l'époque.

A noter que le moulin de Pujeau semble avoir été construit sur un tertre circulaire en hauteur de 100 m env. de diamètre avec des rampes de 10 m de large pour mieux prendre le vent dans cette zone plus abritée du Bassin des vents d'Ouest à cause des "montagnes" voisines. D'où le nom de "Pujeau" : petit monticule.