L'Association
Historique du Conservatoire Patrimonial du Bassin d'Arcachon
Depuis le début des années 90, l’idée d’un site public à visiter sur la côte Noroît, dédié au Bassin d’Arcachon, tournait dans l’imagination de Joël Confoulan.
Un manque d'union culturelle
Il n’y avait pas – et il n’y a toujours pas – un tel lieu accessible par tous temps, autre que ceux offerts par la nature ou les corps de rues qui limitent leur fréquentation aux bonnes conditions météorologiques. Tout le Nord-Bassin, de Lège à Biganos, n’offre pas cette possibilité à la fois aux autochtones et aux visiteurs, contrairement à la Presqu’île (le phare) et au Sud-Bassin (l’Aquarium d’Arcachon).
Le milieu associatif local proposait bien diverses et heureuses initiatives (une trentaine) satisfaisant - et pour certaines depuis longtemps mais que très rarement avant les années 80 - notamment l’histoire, l’archéologie, les traditions, la culture, les patrimoines naturel, ostréicole, naval et forestier. Ces associations se limitant bien souvent à leur commune d’origine et parfois à un petit local bien sympathique dans une cabane ostréicole.
Il y avait bien eu au moins deux anciennes initiatives (inconnues publiquement à l’époque) de création d’Ecomusée ou de musée généraliste : celle d’Olivier Normann Thomas et celle d’Anne de Beaumarché. Les fortes identités associatives locales n’avaient pas permis un partage de ces idées pourtant bien avancées. Plus récemment, un autre projet de musée testerin est en cours, depuis 2007, par l’AAPM (Amis de la préfiguration du musée maritime et forestier du Pays de Buch bassin d'Arcachon).
Un site unique de conservatoire
Dans le dernier trimestre 2010, la solution d’un espace d’union culturelle consacré à tous les patrimoines du Pays et situé à Audenge, dans le cadre du Château de Certes, paraissait la bonne.
Il ne s’agissait pas de dévitaliser les actions menées par les associations déjà existantes mais au contraire de les mettre en synergie pour renforcer notre culture locale et mieux la faire connaître à un large public. Egalement, permettre à leurs représentants d’échanger transversalement d’Est en Ouest et du Nord au Sud du Pays et de cumuler leur dynamisme sur ces multiples sujets (comme cela s’est bien fait pour les Pinassayres. Enfin, leur servir de vitrine modèle selon les thèmes, de plate-forme de renvoi vers leur lieu respectif d’exposition et de promotion associative pour satisfaire des passions souvent ignorantes de ces richesses locales.
La construction associative
Après de multiples contacts téléphoniques sur plusieurs semaines, la première réunion fondatrice a eu lieu le 25 janvier 2011 à Andernos-les-Bains, en présence de nombreuses personnalités locales « amoureuses du Bassin » et volontaires pour rechercher et partager les connaissances auprès du plus grand nombre. Au cours des réunions mensuelles successives dont l’assemblée constitutive du 5 mai 2011, ont été définis le nom de l’association, ses statuts (publiés le 26 novembre 2011) et bon nombre de modalités de mise en œuvre.
Les premières investigations auprès des pouvoirs publics pour présenter le projet et solliciter des fonds, se sont déroulées toute l’année 2011.
Dès le début 2012, en considération du grave contexte économique international et des inévitables lenteurs administratives et politiques pressenties, il nous est apparu plus raisonnable de se focaliser sur la deuxième partie de notre projet statutaire : un Conservatoire sous la forme d’un site virtuel Internet. Cette année-là a donc été exclusivement consacrée à de nouvelles consultations publiques, associatives et individuelles, aux premières réflexions sur la construction du site Internet décidé officiellement à l’AG de juin.
Objectif : un site internet
L’année 2013 sera, elle, centrée sur l’établissement de l’avant-projet du cahier des charges du site Internet et sur la première consultation des entreprises. Puis, nos efforts se concentreront sur l’établissement du dossier complet du financement du site par les subventions espérées du GAL FEADER qui accepte finalement de les attribuer, en partie, le 2 octobre 2013 selon l’accord officiel signé par Philippe LACOSTE président du Syndicat Intercommunal du Val de l’Eyre et du GAL. Le Conseil Régional s’associera de suite à ce soutien par une subvention complémentaire.
Notre projet correspond aux textes attachés au programme LEADER soutenant les dispositifs impliqués dans le développement rural. Il s’agit d’un projet innovant et de nature à renforcer la cohésion culturelle entre les différentes communautés territoriales composant le Pays du Bassin d’Arcachon – Val de l’Eyre.
Le dernier trimestre 2013 sera l’objet de l’établissement du cahier des charges définitif du site.
2014 : La construction du site internet
Préalablement à la diffusion du site, il convenait d’en faire connaître la teneur. Pour ce faire, un flyer a donc été conçu et distribué, dès le premier trimestre 2014, dans les mairies et divers lieux publics.
La réduction des subventions a nécessité celle de l’envergure du site dont le nombre de modules actifs a été réduit au tiers, soit 10.
Ensuite, la construction du site a pris toute l’énergie de l’association: la recherche de personnes ressources et la communication sur le projet, les rencontres diverses, la collecte de documentations, le concept du classement et l’archivage, la concertation permanente avec le webmaster et la rédaction des premiers textes.
Fin octobre, le site était enfin prêt dans le concept de sa structure et enrichi des premiers textes et documents.