Evolution de la production au XIX°
Robert AUFAN
Cette situation va perdurer jusqu’à l’installation de la couverture forestière qui sera plus ou moins rapidement, fatale à l’élevage ovin, l’agriculture restant cantonnée autour des villages sauf dans le cas de quelques expériences éphémères comme celles des compagnies de « colonisation » de la lande » (voir module forêt)
Ce tableau, montre que la vente des landes communale fût assez lente la superficie totale est celle des années 1858/59, il faut d’autre part noter que pour satisfaire les paysans qui craignaient de manquer de pâturages, les ventes concernent souvent de très petites parcelles. Ainsi à Biganos, 477 ha le furent en lots de 3 à 4 ha et à Ares seuls 6 lots furent supérieurs à 20 ha alors que 76 autres furent inférieurs à 4 ha. De même, au Porge où une zone est réservée pour le parcours des bestiaux.
La statistique de La Teste de 1892 est à ce sujet éloquente :
Terres labourables 946 ha dont 516 en froment, 235 en seigle, 150 en maïs, 45 en pommes de terre et 18 en fourrage.
Prés et pâtures : 55 ha pour 170 chevaux, 659 bovins et 270 ovins
L’importance de ces chiffres s’explique par la présence d’Arcachon dont La Teste est le « réservoir alimentaire »
Landes rases 1544 hectares. Ce n’est qu’en 1901 que les landes situées au sud du bourg furent acquises par la commune pour être semées en pins.