1714 Delisle

Extrait de la carte du "Bourdelois du périgord et des provinces voisines" BNF

Détails intéressants: la majorité des rivières affluentes prennent source dans des étangs qui n'existent plus aujourd'hui. Le tracé également de la "ligne de crête" séparant les deux bassins versants (le Bassin d'Arcachon et la Garonne) figure en pointillés proche de Martignas.

Guillaume Delisle (1675 - 1726 Paris)

Guillaume Delisle ou Guillaume de L'Isle, dit « Delisle l'Ainé », né à Paris le 28 février 1675 et mort dans la même ville le 25 janvier 1726, est un géographe et cartographe français, élève de Cassini. Il est le fils de Claude Delisle, entre autres lui-même cartographe, et le demi-frère des astronomes Joseph-Nicolas Delisle (1688−1768) et Louis de l'Isle de la Croyère dont les noms sont liés à la Deuxième expédition du Kamtchatka. Delisle publie en 1700 ses premières cartes, la Carte du monde et la Carte des continents, qui contribuent à établir sa renommée. Il introduit en cartographie le recours aux données astronomiques. Quand l'astronomie reste muette, il compulse toutes les cartes et tous les livres de voyage qu'il peut trouver. Sur les points disputés, il cite sa source sur la carte ou rédige des notes additionnelles pour l'Académie des sciences. Il traite méthodiquement tous les continents, un par un, et la France en particulier. L'une de ses règles consiste à utiliser une échelle fixe de mesure pour des régions proches les unes des autres. Il devient en 1702 élève de l'Académie des sciences, puis adjoint surnuméraire en 1716 et astronome associé en 1718.

Précepteur de Louis XV

Il enseigne la géographie au jeune Louis XV et reçoit en 1718 le titre de géographe royal, créé à cette occasion. Il exécute, sur une commande de Pierre le Grand, une carte de la Mer Caspienne, région alors à peine connue. De nombreux noms de lieu qu'il a donnés sont encore en usage. Il est l'auteur entre autres d'une carte de la mer de l'Ouest, où apparaît pour la première fois le toponyme Baie d'Hudson. Sa Carte de la Louisiane et du cours du Mississippi (1718) est la première carte détaillée de cette région. Un procès pour plagiat long de six ans oppose Delisle à Jean-Baptiste Nolin, cartographe. C'est Nolin, le plagiaire véritable, qui perd ; on peut y voir la preuve que la cartographie était devenue une science nettement plus rigoureuse. Delisle est resté célèbre pour ses rectifications basées sur l'astronomie, l'exhaustivité de sa topographie et le soin qu'il a accordé à l'orthographe. Le fonds d'archives Guillaume de L'Isle est conservé au centre d'archives de Montréal de Bibliothèque et Archives nationales du Québec. (Cartographe:.. (... Fl c 1700 - c 1760) La famille De L'Isle (Delisle également écrit) était, en composite, une visite de la cartographie de la force qui a redéfini la cartographie européenne au début du 18ème siècle. Claude De L'Isle (1644 -1720), le patriarche de la famille, a été fondée à Paris un historien et géographe sous Nicolas Sanson. De L'Isle et ses fils étaient partisans de l'école de la «géographie positive» et étaient les chiffres définitifs, définissant les hauteurs de l'âge de français Cartographie d'or. De ses douze fils, quatre, Guillaume (1675- 1726), Simon Claude (1675 - 1726), Joseph Nicolas (1688 - 1768) et Louis (1720 - 1745), a fait une des contributions importantes à la cartographie. Sans aucun doute Guillaume était le membre le plus remarquable de la famille. Il est dit que la compétence de Guillaume comme un cartographe était si prodigieuse qu'il a dessiné sa première carte à seulement neuf ans. Il a été instruit par JD Cassini en astronomie, la science, les mathématiques et la cartographie. En appliquant ces diverses disciplines pour les vastes réserves de l'information fournie par les navigateurs du 18ème siècle, Guillaume a créé la technique qui est venu à être connu comme "la cartographie scientifique», en fait une extension de la «géographie positive» de Sanson. Cette approche révolutionnaire a transformé le domaine de la cartographie et créé une image plus précise du monde. Parmi les nombreuses premières de Guillaume sont la première dénomination du Texas, la première carte correcte du Mississippi, le rejet définitif de la fausseté Californie insulaire, et la première identification des longitudes exactes de l'Amérique. Stylistiquement De L'Isle a également initié des changements importants dans le milieu, évitant le style flamboyant néerlandais du siècle précédent en faveur d'une approche très détaillée mais toujours décoratif qui a abouti à la carte à la fois beau et instructif. Guillaume a été élu à l'Académie française Royale des Sciences à 27 plus tard, en 1718, il a également été nommé "Premier Géographe du Roi", un poste créé spécialement pour lui. De L'Isle personnellement financé la publication de la plupart de ses cartes, en espérant faire redevances lourds sur leurs ventes. Malheureusement, il a rencontré une mort prématurée en 1728, laissant la dette considérable et un enfant pauvre et veuve. La maison d'édition de De L'Isle a été repris par son assistant, Philippe Buache qui est devenu, à titre posthume, son gendre. Les autres frères de l'Isle, Joseph Nicolas et Louis De L'Isle, étaient employés au service de Pierre le Grand de Russie, les astronomes et les géomètres. Ils sont responsables pour le catalogage et la compilation des données obtenues à partir des expéditions russes dans le Pacifique et le long de la côte nord-ouest de l'Amérique, y compris les explorations séminales de Vitus Bering et Aleksei Chirikov. Les Isles De L', comme leurs rivaux l'Vaugondys, doit être considérée comme géographes spéculatives. Géographie spéculative était un genre de cartographie qui a évolué en Europe, notamment à Paris, dans le milieu à la fin du 18ème siècle. Les cartographes de ce genre permettraient de combler dans les zones inconnues sur leurs cartes de spéculations en fonction de leur vaste connaissance de la cartographie, les théories géographiques personnelles, et des sources primaires souvent douteuse recueillies par les explorateurs et navigateurs. Cette approche, qui a tenté d'utiliser le connu à l'inconnu valider, naturellement engendré de nombreuses rivalités. L'ère de la spéculativement cartographie a effectivement mis fin à la fin des explorations du 18ème siècle du capitaine Cook, Jean-François de Galaup de La Pérouse, et George Vancouver