Historique cadastral

Le tracé du parcellaire cadastral sur une photo aérienne de 2012. Deux parties se distinguent sensiblement à partir du milieu: celle à droite, du Nord, avec des parcelles polygonales irrégulières, celle du Sud, divisée en parcelles à dominante rectangulaire.

Le premier cadastre (1804-1850)

Le contexte parcellaire retranscrivant une toponymie typique du site. Par exemple, le lieu-dit "la Grave", genre de cirque représentant un ancien bas-fond où devait affleurer des couches de gravier et que l'on retrouve aujourd'hui, à moitié enseveli au pied du quartier de la Corniche, au nord du parking de la Grande Dune.

Extrait du tableau d'assemblage cadastral de La Teste

Extrait de la section A3 du cadastre napoléonien. Le dénuement parcellaire parle de lui-même... Aucun intérêt de créer des parcelles pour un champ de dunes de sable. L'Etat en restera le seul propriétaire jusqu'en 1864.

Deux mentions intéressantes malgré tout: la présence de la "batterie du sud" (qui sera emportée par l'érosion marine) et celle d'une toute petite parcelle (n°155), dénommée "Pilla" et représentant un premier bosquet de pins. Quelques années plus tard, elle sera engloutie dans les flots et serait aujourd'hui dans les parcs ostréicoles devant l'île d'Arguin.

La superposition des plans cadastraux napoléonien et d'aujourd'hui permet d'une part de constater l'évolution du trait de côte littorale et, d'autre part, de lire l'écriture foncière du site.

Au nord, la dune a recouvert des parcelles de la forêt usagère tandis qu'au sud ce sont celles du lotissement du 6 juillet 1920.